Comprendre la crainte face à l’IA

Beaucoup de professionnels – designers, enseignants, marketeurs, auteurs et autres – regardent l’essor de l’intelligence artificielle (IA) avec appréhension. Chaque semaine apporte son lot d’annonces sur les prouesses de l’IA, et faute de temps pour expérimenter eux-mêmes ces outils, certains craignent d’être dépassés. L’inquiétude est compréhensible : on se demande si l’IA va remplacer certaines compétences humaines, inonder nos domaines de contenus génériques, ou encore réduire la valeur du savoir-faire acquis avec l’expérience. Ces peurs sont alimentées par des exemples frappants (une IA qui gagne un concours artistique, un texte généré qui imite un style d’écrivain, etc.) et par l’impression que la technologie évolue à un rythme effréné.

Pourtant, une autre lecture de la situation émerge : celle d’une IA non pas comme un danger, mais comme un espoir et un allié. Cette perspective met en lumière le potentiel de l’IA à démocratiser l’accès à la création et au savoir, à automatiser les tâches répétitives, tout en faisant ressortir encore davantage ce qui fait la richesse purement humaine : la créativité, l’expertise, l’intention et l’émotion. Autrement dit, l’IA viendrait « élever le plancher » de nos réalisations sans pour autant « élever le plafond » de notre créativité innée.

« AI raises the floor, not the ceiling » : s’inspirer de la vision de Fawzi Ammache

Cette idée a été formulée de manière percutante par Fawzi Ammache, un designer et créateur de contenu passionné par l’IA. Dans un article intitulé « AI raises the floor, not the ceiling » (littéralement « L’IA élève le plancher, pas le plafond »), Ammache explique que les nouvelles IA créatives rendent beaucoup plus facile la production de contenus de niveau correct, sans pour autant automatiser l’excellence créative. En clair, la technologie abaisse les barrières d’entrée : il est devenu pratiquement gratuit et instantané de générer des images « suffisamment bonnes », du texte cohérent ou des idées de base. Cela signifie qu’un plus grand nombre de personnes peuvent atteindre un niveau convenable de réalisation dans un domaine, même sans années d’entraînement – le « plancher » s’élève.

Ammache illustre ce constat avec le cas de la création graphique : générer une illustration de qualité acceptable est maintenant à la portée de quiconque sait décrire son idée en quelques mots. Il espère d’ailleurs que cette facilité permettra d’enrichir des contenus autrefois austères – par exemple, rendre les présentations d’entreprise ou les formations moins ternes, et aider des enseignants surmenés à donner vie à leurs leçonslinkedin.com. En revanche, ajoute-t-il, cela ne signifie pas que l’IA atteigne automatiquement les sommets de la créativité humaine. « Pour les créatifs, le plafond de l’originalité reste immensément haut », note-t-il, observant qu’en pratique beaucoup d’utilisateurs se contentent de demander à l’IA des visuels dans un style populaire existant (comme des portraits façon Studio Ghibli) au lieu d’imaginer des concepts véritablement inédits​. Autrement dit, l’IA excelle à élever le niveau moyen de ce qui est produit, mais la vraie originalité et la vision créative dépendent plus que jamais de l’humain.

Cette vision invite à voir l’IA non comme une menace qui volerait la place des professionnels, mais comme un amplificateur de capacités. L’IA fait monter la base de la pyramide, ce qui bénéficie à tout le monde, tandis que le sommet – l’innovation, la touche personnelle, le génie créatif – reste l’apanage de celles et ceux qui savent l’atteindre. Examinons comment cela se manifeste concrètement dans plusieurs secteurs : l’éducation, le design, les arts, le marketing, l’écriture… et au-delà.

Éducation : abaisser les barrières pour enrichir l’enseignement

Dans le domaine de l’enseignement, l’IA suscite à la fois fascination et crainte. De plus en plus d’outils apparaissent pour aider les enseignants : correction automatisée de copies, génération de quiz, tuteurs virtuels, plateformes adaptatives… Vont-ils rendre les professeurs obsolètes ? Bien au contraire : ces outils visent à dégager du temps et à fournir des ressources supplémentaires, ce qui permet aux éducateurs de se concentrer sur ce qui compte vraiment.

De nombreuses tâches pédagogiques répétitives ou chronophages peuvent être en partie automatisées. Par exemple, la préparation d’exercices personnalisés pour chaque élève est un travail lourd ; or certains logiciels utilisent l’IA pour analyser le niveau de l’apprenant et générer automatiquement des exercices adaptés. Microsoft intègre ainsi des « assistants d’apprentissage » dans ses outils Office : son module Reading Coach peut évaluer la lecture d’un élève et lui proposer un programme d’entraînement sur mesure, donnant « un coup de pouce aux enseignants débordés »​. De même, Google a ajouté des « practice sets » à Google Education : à partir d’un contenu de cours, l’IA crée des devoirs interactifs, une aubaine pour les profs qui veulent différencier les activités selon les besoins de chaque élève​.

Les effets se font déjà sentir : une étude McKinsey estimait qu’environ 20 à 40 % du temps de travail des enseignants (correction, préparation de cours, administration) pourrait être redistribué grâce aux technologies​. En allégeant ces tâches de base, l’IA élève le plancher pédagogique : même un enseignant débutant ou débordé dispose d’outils pour assurer un enseignement de qualité acceptable. Cela peut contribuer à réduire les inégalités (par exemple, une classe sans ressources pourra quand même accéder à des supports visuels ou des exercices variés générés par IA). Surtout, libéré des corvées administratives, l’enseignant peut consacrer plus de temps à l’accompagnement humain : aider individuellement les élèves en difficulté, concevoir des projets créatifs, innover dans ses méthodes. L’IA devient un assistant qui fait gagner du temps, pas un professeur robot qui remplacerait l’humain en classe.

Dans ce contexte, la compétence du pédagogue reste cruciale : il faut un œil expert pour choisir les bonnes ressources générées, les adapter, détecter les limites ou erreurs éventuelles de l’IA, et, évidemment, pour l’aspect relationnel et l’inspiration qu’aucune machine ne peut apporter de la même manière. La technologie abaisse la barrière d’accès à un enseignement de base de qualité, mais la différence se fera sur la pédagogie, la créativité didactique et le lien humain que seul l’enseignant peut apporter. L’IA offre un plancher plus élevé sur lequel les profs peuvent s’appuyer pour aller encore plus haut dans l’impact éducatif.

Design : un nouveau tremplin pour la créativité visuelle

Les designers et créatifs visuels voient arriver les IA génératives d’images (Midjourney, DALL-E, Stable Diffusion…) avec un mélange d’enthousiasme et d’anxiété. Ces outils sont capables de produire en quelques secondes des visuels attrayants, d’appliquer des styles graphiques, de décliner des maquettes dans divers formats… Des tâches qui autrefois demandaient des heures de travail peuvent maintenant être réalisées en un clin d’œil via une simple prompt (requête textuelle). Cela signifie-t-il que “tout le monde devient designer” et que la profession perd sa valeur ?

Il est vrai que l’IA a abaissé la barrière d’entrée du design graphique. Désormais, un non-designer peut créer des visuels satisfaisants sans formation poussée. Comme le souligne une analyse du secteur, l’IA « aplanit la courbe d’apprentissage et abaisse les barrières d’entrée du design », permettant à des non-spécialistes de s’emparer eux-mêmes de la création d’éléments visuels​. Cela démocratise l’accès à la création graphique et allège la charge des studios design, souvent submergés de demandes pour des tâches simples.

Mais là encore, élever le plancher ne veut pas dire abaisser le plafond. La créativité de haut niveau et l’expertise design restent déterminantes. Avoir à disposition un générateur d’images ne fait pas automatiquement de chacun un directeur artistique accompli. Fawzi Ammache le rappelle avec une question provocatrice : « Si l’on donne le même générateur d’images à un artiste chevronné et à quelqu’un qui n’a aucune expérience visuelle, lequel produira le meilleur art ? ». La réponse coule de source : l’outil ne remplace ni le sens esthétique, ni la compréhension des besoins utilisateurs, ni le talent pour raconter une histoire visuelle. En pratique, les meilleurs résultats naissent de la collaboration entre l’IA et l’expertise du designer. Les professionnels aguerris utilisent ces nouveaux logiciels comme des assistants pour explorer plus d’options, tester des idées audacieuses à moindre coût, ou accélérer l’exécution de variantes techniques, tout en imprimant leur vision unique au projet.

On voit ainsi des workflows hybrides apparaître : un designer peut générer automatiquement dix versions d’un concept visuel, puis sélectionner et affiner manuellement celle qui exprime le mieux l’intention recherchée. L’IA prend en charge la production rapide des idées « moyennes », libérant le créatif pour qu’il se concentre sur l’innovation et le raffinement. L’IA est un nouveau crayon dans la trousse du designer, pas un concurrent qui lui volerait son art.

Arts et création artistique : une palette élargie, l’originalité préservée

Qu’en est-il des artistes, des écrivains, des musiciens, bref de celles et ceux dont la création est au cœur même de l’activité ? Ici aussi, l’intelligence artificielle bouscule les habitudes en offrant des outils de génération d’œuvres visuelles, sonores ou textuelles. En quelques clics, un musicien peut demander à une IA de composer un accompagnement, un illustrateur peut explorer de nouvelles idées de dessins, un cinéaste obtenir un storyboard basique, etc. Cette évolution démocratise la création artistique : plus besoin de maîtriser parfaitement une technique pour exprimer une idée. On a vu fleurir sur internet des images et tableaux signés par des amateurs qui ont su manier un algorithme plutôt qu’un pinceau. De jeunes auteurs publient de courts récits co-écrits avec ChatGPT. Des youtubeurs sans budget utilisent des outils pour générer des effets spéciaux ou des voix off. Le « plancher » de la créativité artistique se relève dans le sens où presque tout un chacun peut donner forme à son imagination avec un peu d’aide d’une IA.

Cela a deux conséquences. D’une part, une explosion de contenu : quantité d’images, de textes, de musiques sont créés chaque jour via des intelligences artificielles, remplissant nos flux et nos bibliothèques numériques. D’autre part, cette profusion pose un défi : comment se démarquer dans un océan de créations où beaucoup de choses se ressemblent ? Si tout le monde demande à l’IA de copier tel style à la mode, on finit avec une offre pléthorique mais uniformisée. Autrement dit, plus que jamais, l’intention et l’originalité de l’artiste font la différence.

Heureusement, l’histoire nous montre que la créativité humaine sait rebondir. Quand la photographie est apparue, on a craint la fin de la peinture figurative ; pourtant, les peintres ont exploré d’autres voies (impressionnisme, expressionnisme…) pour exprimer ce que la photo ne pouvait capter. De même, l’IA peut réaliser une toile dans le style de Van Gogh en quelques secondes, mais elle ne vit ni ne ressent rien – elle n’a pas d’histoire personnelle à raconter. L’âme de l’art reste humaine. On voit déjà des artistes intégrer l’IA comme un nouvel outil de leur palette sans renier leur style. Par exemple, un illustrateur peut générer un décor avec une IA puis le peindre et le modifier pour y insuffler sa touche émotive. Un romancier peut utiliser un modèle de langage pour surmonter l’angoisse de la page blanche ou tester des scénarios, puis reprendre la plume pour le style et la profondeur des personnages. L’IA devient alors un compagnon de création.

Des expériences inspirantes montrent qu’IA et humain peuvent co-créer de belles œuvres. L’écrivain Robin Sloan a ainsi co-écrit une nouvelle avec un système d’IA : le récit résultant mêlait l’ingéniosité humaine aux suggestions de la machine, prouvant que l’IA peut « inspirer et contribuer au processus créatif tout en conservant la vision artistique de l’auteur ». Dans les arts visuels, on a vu des expositions où les artistes présentent des œuvres nées de cette collaboration homme-machine, surprenantes et originales. Plutôt que de menacer l’authenticité, l’IA peut stimuler de nouvelles formes d’expression – à condition que l’humain garde la main sur la direction artistique. En définitive, si la technique brute de réalisation est plus facile (ce qui est une bonne chose, car cela ouvre la création à plus de monde), le rôle de l’artiste se recentre sur l’invention du concept, l’expression d’une intention et la connexion émotionnelle avec le public. Ce sont là des aspects que l’IA, aussi avancée soit-elle, ne fait qu’imiter sans les vivre : elle fournit le bois, mais c’est l’humain qui allume le feu créatif.

Écriture et contenu : un assistant d’écriture, pas un auteur de remplacement

Le domaine de l’écriture est sans doute l’un de ceux qui a le plus fait parler de lui avec l’arrivée des IA génératives de texte comme ChatGPT. Du jour au lendemain, chacun a pu disposer d’un assistant rédacteur capable de produire des paragraphes cohérents sur à peu près n’importe quel sujet, d’améliorer un texte, de résumer de longs documents ou même d’imiter un certain style littéraire. Pour les professionnels de l’écrit – journalistes, rédacteurs, auteurs, communicants – cela soulève forcément des questions. Quand une IA peut rédiger un article basique en quelques secondes, comment valoriser le travail de l’écrivain humain ?

Une fois encore, le schéma « plancher vs plafond » s’applique. L’IA est très douée pour fournir rapidement un texte moyen acceptable. Elle peut par exemple générer le compte-rendu d’une réunion à partir de notes, écrire la description d’un produit pour un catalogue, ou créer une première ébauche d’histoire. Cela signifie que beaucoup de personnes qui étaient peu à l’aise avec l’écrit peuvent désormais produire un contenu lisible et correct. Le plancher de qualité d’un document écrit se relève : plus besoin d’être un as de l’orthographe ou un rhéteur confirmé pour que votre email ou votre présentation aient l’air bien tournés. En entreprise, on gagne du temps sur les brouillons, les synthèses ; on peut rapidement obtenir une trame que l’on n’a plus qu’à ajuster. Tout cela est l’aspect positif, démocratisant, de l’IA dans l’écriture.

Cependant, un texte généré automatiquement reste par nature conventionnel. L’IA prédit des mots selon des modèles entraînés sur le passé : elle reproduit des tournures courantes, des idées souvent dites, un style formaté. La singularité et la profondeur restent l’apanage de l’humain. On le voit bien dans la littérature ou le journalisme : les œuvres marquantes sont celles qui apportent une perspective nouvelle, un ton unique, une émotion sincère – des éléments qu’aucune IA actuelle ne sait véritablement inventer. C’est pourquoi, parallèlement à l’essor des textes générés, on voit émerger une valorisation du travail humain d’écriture. Par exemple, dans le milieu de l’édition, l’initiative du Label Création Humaine a vu le jour pour distinguer les livres écrits sans aucune assistance d’IA. « L’enjeu n’est pas de diaboliser l’usage de l’IA (qui peut être utile dans le processus créatif), mais bien de rendre visible le travail que représente l’écriture d’un livre pour un auteur », explique Charlotte Allibert, cofondatrice de Librinova, à l’origine de cette initiative​. Cette citation illustre bien la situation : on reconnaît que l’IA peut aider (par exemple pour documenter un sujet, traduire un passage, corriger des erreurs), mais on réaffirme la valeur de la patte de l’écrivain, de sa créativité propre.

En pratique, beaucoup d’auteurs intègrent déjà l’IA comme assistant, et non comme plume autonome. Ils l’utilisent pour les recherches préalables, pour gagner du temps sur des tâches techniques (vérifier la cohérence d’une chronologie, uniformiser des unités de mesure dans un texte, etc.), voire pour jouer le rôle d’un « collègue virtuel » avec qui brainstormer des idées. Mais ils gardent le contrôle total sur le fond et le style. Le texte final, celui qui sera publié et lu, reste le fruit de leurs choix, de leur sensibilité, de leur voix unique. L’IA a pu élever le plancher en fournissant une base plus vite, mais le plafond de qualité est repoussé par l’effort de révision, de réécriture et la touche finale humaine. On pourrait comparer cela à un écrivain qui dicte une première ébauche à un assistant : ce dernier écrit sous sa direction, mais c’est bien l’auteur qui décide chaque phrase importante et qui infuse l’âme dans le récit.

En somme, dans le monde de l’écrit comme ailleurs, l’IA est un outil libérateur – il libère du temps, il libère parfois l’inspiration – mais il ne remplace pas la substance créative et critique que l’auteur apporte. Les lecteurs et le public, d’ailleurs, ne s’y trompent pas : ils apprécient l’efficacité des contenus générés pour des textes informatifs simples, mais continuent de rechercher l’authenticité et l’originalité quand il s’agit de romans, d’articles d’analyse ou de toute création qui a une ambition d’impact. L’IA peut raconter une histoire, mais seul un humain peut raconter son histoire.

Un dénominateur commun : l’humain augmenté, pas diminué

L’ automatisation de la moyenne met en lumière ce qui fait notre valeur ajoutée irréductible. Plus les machines nous aident sur les tâches standard, plus notre ingéniosité, notre esprit critique, notre imagination et notre empathie deviennent importants. Pour se distinguer dans un univers où la base s’uniformise, il faut aller chercher ce petit plus que l’IA ne fournit pas d’emblée : la vision d’ensemble, la nouvelle idée audacieuse, la compréhension fine des aspirations humaines. En ce sens, l’IA « élève le plancher, sans toucher au plafond » : elle nous pousse à viser un plafond encore plus haut, à cultiver ce qui nous rend uniques. Un professeur libéré de 30 % de tâches administratives grâce à l’IA pourra innover pédagogiquement comme jamais. Un designer débarrassé des menues retouches grâce à l’IA pourra expérimenter des directions créatives plus originales. Un auteur soutenu par une IA pour la documentation pourra se concentrer sur la profondeur de son intrigue et de ses personnages.

Plutôt que de nous opposer à la machine, nous avons là l’opportunité de développer une collaboration vertueuse. Il s’agit d’apprivoiser ces nouveaux outils, de comprendre leurs forces et leurs limites, pour mieux les intégrer à notre travail. Comme le conseille Fawzi Ammache, il faut expérimenter et apprendre les nouveaux outils afin de rester maître de son domaine et de discerner quelles compétences humaines garderont le plus de valeur à l’avenir​. En d’autres termes, en élevant le plancher, l’IA nous invite à réhausser notre jeu également. C’est une aventure stimulante qui peut alléger nos contraintes et décupler nos moyens, à condition d’y engager pleinement notre créativité et notre intention.

Conclusion : élever le plancher ensemble – et aller plus haut

En fin de compte, voir l’IA comme un espoir plutôt qu’un danger ne revient pas à être naïf ou à ignorer les défis. C’est au contraire reconnaître son impact réel – oui, l’IA change la donne, mais surtout en notre faveur si nous savons l’utiliser intelligemment. L’IA est un formidable nivellement par le haut pour toutes les tâches standardisées, ce qui devrait nous réjouir : cela libère du temps et de l’énergie pour ce qui compte le plus dans nos métiers. Le « plancher » s’élève : il n’a jamais été aussi facile de démarrer un projet créatif, d’accéder à de l’information, de prototyper une idée. Et loin de menacer la place des experts et des créatifs, cela rend leur rôle encore plus crucial pour donner du sens, innover et guider ces nouvelles possibilités vers des résultats remarquables.


En savoir plus sur Anthony Mak

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

Laisser un commentaire

Anthony Mak

Designer graphique passionné par l’apprentissage en milieu professionnel, j’explore les idées liées au design et aux technologies éducatives. Mon parcours m’a conduit à fusionner le design graphique et la formation, créant ainsi (je l’espère!) des expériences d’apprentissage engageantes et innovantes. Sur ce blogue, je partage mes réflexions, découvertes et pratiques autour de ces thèmes.

Catégories

On se rejoint ailleurs ?